2 Octobre 2009
L’une de mes promenades favorites
me conduit inéluctablement vers ce quartier-là, en suivant le rite
qui désormais est inscrit dans l’inconscient.
Et, en premier lieu, l’arrêt au café du
coin
pour déguster le meilleur arabica du quartier.
J’y croise les passants et les clients avec lesquels j’échange les banalités du moment.
Puis, c’est le parcours en
métropolitain
où j’aime découvrir la poésie
émanant des attitudes qui, au petit matin, habillent les hommes et les femmes.
L’Hôtel de Ville est le point
névralgique
où le changement de moyen de transport me conduit, par le bus trente-huit,
là où la tournée habituelle m’est d’un grand réconfort.
Car ce qui m’intéresse dans cette
atmosphère « latine »
ce sont, bien sûr, les livres, rares ou originaux, neufs ou d’occasion,
d’art ou de rimes, où je cherche les signes qui précèdent l’évasion.
Et puis, il y a surtout ce qui se passe en flânant
et qui nulle part ailleurs ne se produit de la même façon :
la rencontre du regard qui, étrangement, en dit bien plus long que les mots écrits...
Promenez-vous rue Saint André des Arts...